Caractérisées par des paysages froids et singuliers, les productions suédoises se hissèrent très vite parmi les plus importantes d’Europe, mais des stars comme Greta Garbo ou Ingrid Bergman se rendirent à Hollywood, laissant le cinéma suédois dans une crise qui dura près de deux décennies jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Ingmar Bergman devient le chef d’une nouvelle génération de cinéastes, redonnant vie à l’industrie du cinéma de son pays et le replaçant parmi dans le clan des meilleurs (Monika, Le septième sceau, Cris et chuchotements). Un nouveau creux apparait à la fin du XXè siècle.
Au XXIe siècle, le cinéma suédois se caractérise par des créations de qualité, à l'humour marqué (Sound of noise). Il entretient des relations particulières avec les cinémas des autres pays de la Scandinavie et notamment avec le cinéma danois (Millénium, le film), particulièrement dynamique. Les thrillers et films d'action sont nombreux (Easy money, L'hypnotiseur).